dimanche 13 mai 2007

Kami-san

Oh mon Dieu ça s'en vient bientôt, l'article que j'ai promis il y a quelques semaines devrait arriver au courant de la semaine... mais qu'est-ce???

L'attente est presque terminée...

samedi 14 avril 2007

À venir...

Dès que j'en ai fini avec ma session universitaire, donc vendredi prochain au plus tard, attendez-vous à une excellente mise-à-jour sur Didze-Beta. J'ai décidé de lancer un dossier sur... quelque chose de cool ;). Ce sera en 2-3 ou peut-être même 4 parties. Un vrai travail universitaire quoi!

mardi 10 avril 2007

La terre rouge

Ce n'est pas tous les jours qu'un grand réalisateur comme Edward Zwick (Glory, Legends of the Fall et The Last Samurai) travaille avec un des plus grands acteurs du cinéma contemporain: Leonardo DiCaprio. C'est toutefois le cas dans son dernier film, Blood Diamond.

Genèse rapide du film... un trafiquant de diamants en Afrique (au Sierra Leone, pour être plus exact) tente d'escroquer un Africain qui a travaillé dans les mines de diamands du pays et qui a trouvé un diamant d'une taille et d'une beauté inestimable. Évidemment, l'Africain a caché cette pierre et il est le seul a (pas d'accent grave pour les A sur mon clavier, désolé) connaitre son emplacement. Cette aventure, sur fond de guerre civile, d'esclavage, d'enfants de guerre et d'autres horribles réalités de l'Afrique moderne, ne tient pourtant pas sa force de tous ses éléments.

Si les critiques ont énormément parlé de Blood Diamond, comme en témoignent ses cinq nominations aux oscars, c'est plutôt pour la richesse de ses personnages, particulièrement du personnage interprété par Leonardo DiCaprio: Danny Archer. Ce dernier est un blanc d'Afrique, ancien soldat, devenu trafiquant de diamands. Si c'est ce rôle qui a valu une nomination aux oscars a DiCaprio, plutôt que celui qu'il interprète dans The Departed (de Martin Scorsese), c'est parce qu'il joue l'Afrique, et non un simple personnage.

La trame sur laquelle Blood Diamond se base pour faire évoluer l'action et l'intrigue (deux éléments assez important dans tout film qui se respecte, a mon avis, mais qui semblent grossièrement s'absenter du cinéma intellectuel), bref le contexte africain du milieu des années 1990, est a la fois l'évolution du personnage de Danny Archer.

Il est violent, brutal, sans pitié, dur... et on se souviendra d'une scène mémorable ou (pas d'accent sur le U non plus) le commandant de Danny lui explique que si la terre de l'Afrique est si rouge, c'est parce qu'elle a pris la couleur du sang qui y est sans cesse versé. Mais outre cette violence, l'Afrique ce sont des paysages splendides et un peuple qui cherche son bonheur dans des valeurs simples. Il faut attendre une des scènes finales du film pour constater a quel point le contraste est subtil, a quel point cette beauté est difficile a voir. On ne le comprend pas grâce aux superbes images capturées par Edward Zwick, mais grâce au personnage de Danny Archer qui illustre cette opposition entre la brutalité et la beauté. Quand un des personnages dit a Danny Archer que l'Afrique est son monde et qu'il ne le quittera jamais, on peut aisément comprendre qu'il est aussi ce monde.

Bref, la force de Blood Diamond ne réside pas dans les quelques messages un peu clichés (et un peu faciles, je dois l'avouer) sur toute la violence et les horreurs qui se déroulent en Afrique. Elles ont déja été révélées, et probablement mieux, dans d'autres films comme The Constant Gardener ou Hotel Rwanda. La force du film d'Edward Zwick repose dans son personnage principal: Danny Archer. Si on aime bien le personnage interprété par DiCaprio lors du premier visionnement, on comprend sa nature, et du même coup la nature de l'Afrique, lorsqu'on y regarde de plus près. C'est peut-être pour cette raison que ce personnage, un des mieux forgés du cinéma moderne, nous est sympathique malgré son caractère souvent hostile et brutal.

lundi 9 avril 2007

Ceci n'est pas un test...

Beta. Certains verront en ce mot l'indication d'un travail non fini - surtout les "cracks" d'informatique. Blogger était en Beta, bref en "work in progress" il n'y a pas si longtemps, me semble-t-il.

Le mot Beta prend un tout autre sens pour mon blog. C'est une restructuration complète d'un réseau de Blog que je me permets de créer en ce jour. Didze-Beta, c'est le second blog de ce réseau. didze.blogspot.com passera du simple "Didze" au "Didze-Alpha".

Si je restructure mon blog (car j'ose considérer mes deux blogs, donc mon réseau, comme un seul blog) c'est que je désire également structurer mes idées. C'est aussi par désir de faire revivre ce blog, qui a été dans une forme "comateuse" pour si longtemps.

J'aimerais, dans ce premier message de la section Beta, vous expliquer rapidement l'usage que je ferai des deux sites respectifs du blog. La section Alpha, donc le didze.blogspot.com, restera pour ainsi dire un lieu de déconnage. Mais plus encore, j'y écrirai certaines de mes idées, de la poésie à la nouvelle. Didze-Alpha: Imaginaire.

Cette nouvelle section que vous vous surprenez à lire présentement sera plutôt un exhutoire "intellectuel". Si j'encadre le mot intellectuel à l'aide de ces merveilleux guillemets, il y a bel et bien une raison. En fait, ce sera un espace de critique et d'analyse, mais qui s'accordera à mes intérêts. Vous y trouverez donc des articles plus "intellos" sur certains films, certains livres et *gasp* même certains jeux.

Cette nouvelle facette de mon blog présentera peut-être quelques aspects de ma personnalité que vous ne connaissiez point. Ceux de mes amis et des mes connaissances qui ont parfois, sinon souvent, doutés de mon intelligence verront que je possède effectivement un esprit fort analytique, une excellente mémoire et des idées très intéressantes lorsqu'il est question de sujets qui me passionnent réellement.

Je parlerai beaucoup de culture "populaire", et j'espère ouvrir vos esprits: je montrerai ainsi qu'il n'est pas nécessaire de s'appeller Proust en littérature ou Kubrick en cinéma pour être digne d'intérêt, de critiques et d'analyses. Je vous ferai aussi voir qu'un jeu électronique ou il faut buter des extra-terrestres pendant 10 heures peut être tout aussi riche qu'un livre de 800 pages.

Les sujets seront aussi divers que "l'anti-cléricalisme dans les dessins animés Japonais" et "La signification du Halo dans le jeu du même titre" (ce ne sont que des exemples, mais je les exploiterai peut-être). J'ai déjà l'eau à la bouche, et vous?

Bref, vous verrez qu'on peut être intellectuel sans être un frais chié, un snob ou un citadin du Mont-Royal... et qu'on peut être intellectuel sans aborder des sujets chiants et impossibles d'approche (J'en ai plein le cul qu'on force le monde à penser. J'en ai plein le cul que les artistes disent que quelque chose est génial quand ils sont les seuls à le comprendre - et encore là...).

Didze-Beta: Intelligence.

Amusez-vous bien sur cette nouvelle structure du blog de Didze. Préparez-vous pour le premier article "intello" d'ici deux jours (peut-être moins, selon mon temps). Je ne vous vends pas tout de suite le sujet, mais c'est un film avec Leonardo DiCaprio :O.